Alors que la politique nationale-protectionniste des États-Unis de Trump met à mal les discours atlantistes défendus depuis des décennies par les partis au pouvoir, il est temps de redéfinir nos rapports économiques et commerciaux avec l’ensemble des acteurs mondiaux.
La stratégie du « de-risking » avec la Chine, mise en place en 2019 par l’UE, s’avère être un échec : alors que la Chine est vue comme un adversaire systèmique, nous sommes toujours dépendant de nos échanges avec elle.
Plutôt que de s’enfermer dans une position alignée à celle des États-Unis, il faut dès à présent développer une nouvelle relation basée sur le partenariat et la coopération.
La conjoncture mondiale actuelle nous donne raison.
J’ai posé la question au ministre Jean-Noël Barrot. Sa réponse : ne rien changer pour que rien ne change.