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Acharnement médiatique et judiciaire, 5 ans, ça suffit !

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Alerte : cet article traite de la campagne présidentielle de 2017. Nous répondons ici à un article de Libération daté de novembre 2022 qui relance des accusations sans raison.

Mediascop est une agence de communication, détenue à 100% par Sophia Chikirou. C’est une SASU. Jusqu’en septembre 2022, sa principale activité était le conseil et la production en communication politique et sociale, et sa seconde activité, la production audiovisuelle. Mediascop existe depuis 2011 et sa principale dirigeante est sa fondatrice, Sophia Chikirou.

Mediascop a eu des activités commerciales sans discontinuer entre 2011 et 2014. L’entreprise a connu une pause en 2015 due aux aléas de la vie : la maladie, les événements familiaux… puis a repris son activité en 2016 entre campagnes politiques et conférences.

Son principal client entre septembre 2016 et avril 2017 était le candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon. Le travail de Mediascop a consisté à élaborer la stratégie de communication, à organiser et produire aussi bien des événements, des contenus, des vidéos, des émissions, des produits, des documents. Un travail important ayant nécessité l’intervention et la rémunération de plus de 20 salariés et une trentaine de prestataires.

Depuis 5 ans maintenant, un groupe de journalistes prétend faire des révélations sur la base d’éléments dont Sophia Chikirou et ses avocats n’ont jamais eu accès. N’étant pas mise en cause par la justice, Sophia Chikirou n’a en effet aucun accès à un dossier qui, en violation de l’instruction, a été transmis à quelques journalistes par des enquêteurs. Malgré plusieurs plaintes pour violation de l’instruction, les magistrats n’ont jamais donné suite et il semble qu’aucun enquêteur n’ait jamais été entendu.

En août 2022, le juge Dominique Blanc a été muté et, avant son départ, un rapport d’expertise aurait été remis aux journalistes habituels. Deux d’entre eux ont publié des articles dans Mediapart et Libération sur la base de ce rapport. Ces deux articles font donc état d’un document que les avocats de Sophia Chikirou n’ont jamais eu entre les mains. Aussi, il est difficile de commenter ce document et les choix faits par les journalistes de mettre l’accent sur des points et d’en laisser d’autres de côté.

Une lecture à charge

Les journalistes ont fait le choix d’une lecture à charge contre Sophia Chikirou. Mais ils ont été obligés de reconnaître plusieurs faits qui réduisent la portée de l’accusation comme en attestent les citations suivantes tirées de Mediapart et Libération :

  • « (Les experts) Ils affirment en revanche avoir été incapables d’analyser sérieusement la justesse des marges opérées par la société pour ses prestations propres (hors sous-traitants, refacturée normalement) » ;
  • « Les experts confessent avoir dû mener, pour cette partie de leur rapport, une étude « au caractère très approximatif », qui évoque parfois des prestations facturées de manière « raisonnable », parfois avec des marges « substantielles ». Mais ils disent eux-mêmes : sur la question des marges, il leur est compliqué de tirer « une conclusion générale» sans la documentation adéquate » ;
  • « Sur ce point, le rapport d’expertise admet la difficulté d’arriver à des conclusions définitives, en raison des carences et imprécisions de la documentation comptable de Mediascop, ainsi que des spécificités qui rendent les comparaisons avec d’autres sociétés de communication non pertinentes. »
  • « Les auteurs notent toutefois que la majorité des prestations qu’ils ont réussi à analyser ont été traitées sans ajout d’un surcoût au passage. »

 

On peut donc s’étonner que les journalistes brodent autour d’un rapport – auquel Sophia Chikirou a hâte d’avoir accès pour y répondre – qui ne précise aucun point de « surfacturation » et reconnaît même qu’il n’est pas en mesure d’en relever !

Après 5 ans d’enquête, où la police la plus à même de repérer les fraudes financières est intervenue, où le juge s’est adjoint les services payants d’un cabinet d’expert-comptables privé pour contourner ses propres enquêteurs, aucun élément probant de surfacturation n’apparaît.

Concernant certains éléments présentés comme des soupçons par les journalistes, il semble qu’il ait, volontairement ou non, présenté les choses de façon confuse et parfois scandaleusement fausse.

Quelques rectifications

1. Sur le travail de Mediascop

La réalité du travail effectué par la société Mediascop est incontestable. Ce travail a d’ailleurs été reconnu comme « la meilleure communication de la campagne présidentielle » au regard de ses résultats (vote des jeunes passant de 16 à 30%, le candidat passant de 10% des intentions de vote à 19,58% de votes réels, plus forte progression d’intentions de vote pour un coût investi par électeur parmi les cinq plus faibles de la campagne sur onze candidats) ;

La campagne de Jean-Luc Mélenchon était la moins coûteuse par rapport à celles des autres candidats ayant obtenu plus de 5% au vote du premier tour. Ainsi, Macron a dépensé 16,7 millions d’euros et la commission de contrôle des comptes de campagne avait relevé des irrégularités signalées au Parquet qui avait classé sans suite. Aucune irrégularité n’avait été signalée pour Jean-Luc Mélenchon dont la campagne avait coûté 10,6 millions d’euros. C’était 15 millions pour Benoit Hamon, 13,7 millions pour François Fillon, 12,4 millions pour Marine Le Pen.

2. L’AFCPJLM2017, le donneur d’ordre

Les prestations réalisées par Mediascop ont toujours été commandées et leur exécution contrôlée par le candidat ou son directeur de campagne, puis au niveau de son prix par la mandataire financière de la campagne.

Mediascop a établi une grille tarifaire qui a été transmise à l’association de financement de la campagne avec un contrat encadrant la relation commerciale. Ce document a également été remis à la Commission nationale des comptes de campagne et des financement politiques (CNCCFP). La simple lecture de la décision de la CNCCFP relative à la campagne de Jean-Luc Mélenchon – publique et librement accessible – permet de vérifier cette information.

Des devis ont été fournis (envoi par mail en attestant) et toutes les opérations importantes ont fait l’objet d’une évaluation comparative préalable à tout engagement.

3. Rémunérations à Mediascop

Concernant la rémunération de Sophia Chikirou : en 2016 et jusqu’au mois d’avril 2017, elle n’était pas salariée de Mediascop. Comme de nombreux chefs d’entreprise de TPE,  c’est seulement au terme d’une année de gestion raisonnable que Sophia Chikirou a pu dégager un bénéfice qui lui a servi de rémunération versée en 2017. Pour l’année 2016, 64 000 euros de dividendes ont été versés soit, après impôts, 38 400 euros nets. Pour l’année 2017, Sophia Chikirou a perçu une rémunération de 53 710 euros.

Le salaire minimum pratiqué par Mediascop correspondait au SMIC défendu dans le programme l’Avenir en commun (1 326 euros nets alors que le SMIC officiel était à 1 151 euros net) et l’écart entre les salaires de la société n’excédait pas 1 à 3.

Plus de vingt personnes ont été salariées par Mediascop, entre septembre 2016 et avril 2017, et une trentaine de prestataires a également été mobilisée pendant la campagne.

4. La comptabilité de Mediascop

La comptabilité de Mediascop était confiée à un cabinet d’experts-comptables et une salariée était chargée du suivi administratif et financier. Il est faux de dire que la comptabilité de la société était tenue sur Word.

Le budget pour 8 mois de campagne s’est élevé à moins de 150000 euros HT par mois réparti en rémunérations des salariés pour environ 50000 euros ; en achats de prestations externes pour 75000 euros HT correspondant à une quinzaine de prestataires ; en frais généraux pour environ 10000 euros correspondant aux frais de comptabilité, aux dépenses liées aux déplacements et activités et autres dépenses courantes. La marge de la société s’élevait à environ 15000 euros correspondant à 10% de la facturation HT.

L’acharnement des médias

Depuis 2011, Mediascop a travaillé pour plusieurs dizaines de clients et mené de nombreux projets. Qualifier de « fantomatique » une société dont l’activité est un combat quotidien comme pour des milliers de TPE, relève de la méconnaissance de monde des entreprises ou alors de la mauvaise foi.

Mediascop a déjà eu affaire au journaliste de Libération, Jérôme Lefilliatre, et a obtenu un jugement à son encontre dans lequel le tribunal a reconnu la diffamation tout en la prétendant de « bonne foi ».

La CNCCFP – dont le rôle de de contrôler la réalité des prestations et la conformité de la facturation – a validé les factures émises par Mediascop et surtout, elle a validé les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon sans signaler aucune irrégularité, contrairement à Emmanuel Macron.

Pour les journalistes qui s’acharnent sur cette affaire depuis 2017, il semble que l’article de presse à charge, diffamatoire (même de « bonne foi »), vaut davantage qu’une procédure. Le juge tarde à mettre Chikirou en examen ? Voici le journaliste de Libération qui le supplie : « il serait curieux que la justice ne se penche pas de plus près sur leur usage ». En attendant, les journalistes font ce qu’ils savent faire, c’est-à-dire feuilletonner et broder autour du vide.

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