Depuis le printemps 2024, ces travailleurs, tous réfugiés russes et ukrainiens ayant fui la guerre et la répression, travaillent pour la branche parisienne de l’entreprise. Ils subissent des pratiques inacceptables de la part de leur employeur, entre paiement en liquide sans contrat de travail, rémunération à moins 7 euros de l’heure et charge de travail insoutenable.
Face à cette situation d’exploitation, les travailleurs ont légitimement décidé de se mettre en grève le 23 octobre pour revendiquer des contrats de travail conformes à la législation française et des conditions de travail dignes. La réponse de la direction est insupportable : menaces de fermeture de l’entreprise, licenciements des grévistes et propositions de contrats indécents de 20 heures par mois.
Sophia Chikirou s’associe donc pleinement à la manifestation à vélo et la soirée de soutien qu’ils ont organisées ce vendredi 22 novembre avec la CGT. Elle exige que la direction d’Orange Fox Bikes entame immédiatement des négociations de bonne foi avec les grévistes et la CGT, afin de trouver une solution juste et respectueuse des droits des travailleurs. Elle demande également aux autorités compétentes de veiller à l’application stricte de la législation sociale française et de sanctionner toute tentative de travail dissimulé.
Le droit du travail n’est pas négociable. La France Insoumise se tiendra toujours aux côtés des travailleurs, en particulier les plus précarisés, qui subissent trop souvent la malveillance d’employeurs voyous.