Retrouvez la transcription de la prise de parole de Sophia Chikirou :
Écoutez nous, on va soutenir cet amendement parce qu’il faut voir l’ampleur des dégâts, l’ampleur du phénomène auquel on est confronté. On ne va pas pouvoir y faire face par des mesurettes finalement. Donc nous, on va soutenir cet amendement parce que la réalité, par exemple des résidences secondaires dans notre pays, c’est qu’on est à près de 10 % des habitations qui sont des résidences secondaires.
Ça représente 3,7 millions de logements par titre. À titre de comparaison, en Angleterre, c’est à peine 810 000 logements qui sont dans cette situation. Il faut voir qu’aujourd’hui le nombre de résidences secondaires progresse tellement rapidement que le logement social ne pourra en aucun cas absorber la demande des travailleurs et des familles qui vivent dans ces territoires qui sont concernés.
Et ces territoires sont très nombreux et très différents. Moi, je viens de Haute-Savoie, je sais que la Haute-Savoie, c’est une région qui est frappée de plein fouet par ce phénomène. Des résidences secondaires par exemple. Et l’excès de résidences secondaires peut changer le visage d’un territoire, déséquilibrer son fonctionnement quotidien. Modifier l’offre commerciale, C’est un propos d’un ancien ministre du Logement.
A titre personnel, j’ai déposé fin et avec mon groupe d’ailleurs, nous avons déposé une proposition de loi contre les investissements directs étrangers qui contribuent à la spéculation. Aujourd’hui, les IDE dans notre pays 20 % des idées se font dans l’immobilier.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte que les investissements directs étrangers aujourd’hui dans le pays, 20 % se font dans l’immobilier. Ils contribuent largement à la spéculation immobilière et à ces phénomènes qui visent à écarter finalement des résidents français ou des résidents annuels. Des gens qui vivent en permanence, à les écarter, à les empêcher d’accéder à des logements.
Donc, je crois que cet amendement, c’est un bon compromis. Finalement, qui va pouvoir favoriser l’extension pouvoirs des collectivités territoriales pour éviter que le phénomène se poursuive et s’amplifie.