À l’appui de leur accusation, ils reprennent le chiffre de 135.000 euros qu’ils font circuler comme s’il correspondait à un salaire brut que Sophia Chikirou se serait versé en 2017. Or, à plusieurs reprises déjà, des preuves que ce chiffre est faux ont été apportées mais les médias refusent de dire la vérité.
Cette information est pourtant facile à vérifier : il suffit de consulter le site de la Haute Autorité de la Transparence de la Vie Publique. En effet, en tant que députée, Sophia Chikirou publie tous ces revenus. Les voici :
Concernant la rémunération de Sophia Chikirou : en 2016 et jusqu’au mois d’avril 2017, elle n’était pas salariée de Mediascop. Comme de nombreux chefs d’entreprise de TPE, c’est seulement au terme d’une année de gestion raisonnable que Sophia Chikirou a pu dégager un bénéfice qui lui a servi de rémunération versée en 2017. Pour l’année 2016, 64 000 euros de dividendes ont été versés soit, après impôts, 38 400 euros nets. Pour l’année 2017, Sophia Chikirou a perçu une rémunération de 53 710 euros de salaires nets.
Mais alors d’où vient ce chiffre ?
Malintentionnés, les journalistes ont tout simplement additionné deux années de rémunération avant impôts. Autrement dit, s’ils avaient été déontologiquement irréprochables, ils auraient tout simplement précisé que les 135.000 euros bruts et avant impôt sur les dividendes, correspondent à deux années, 2016 et 2017, et représentent au final une rémunération nette de 3 837 euros par mois (sur 24 mois).
Aucune accusation d’enrichissement personnel n’est portée contre Sophia Chikirou. Il est temps que les médias qui ont lancé cette diffamation le corrigent. Elle est à l’origine de très nombreuses insultes sexistes et racistes portées contre Sophia Chikirou sur les réseaux sociaux.