’étais présente le 15 mai aux côtés des grévistes mobilisées devant la Direction des Familles et de la Petite Enfance (DFPE), pour défendre des conditions de travail dignes et une prise en charge de qualité pour les enfants.
Grâce à leur mobilisation, une première victoire a été obtenue : la suspension de la note de service qui visait à renforcer la pression sur les personnels, en autorisant n’importe quelle personne, même non formée, à encadrer les enfants. Une mesure inacceptable, lourde de conséquences en matière de sécurité et de responsabilité.
C’était un pas de trop dans la dégradation continue des conditions de travail dans les crèches publiques parisiennes.
À Paris, le taux d’encadrement légal n’est déjà pas respecté, faute de moyens. Les professionnels sont épuisés par la surcharge de travail et le manque de reconnaissance.
Il faut un investissement réel : le problème des crèches publiques parisiennes est un problème de moyens !