Depuis le 13 mai dernier, les ouvriers de l’usine MA France d’Aulnay-sous-bois, vivent une situation scandaleuse, du fait de leur licenciement après la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise. Plusieurs parlementaires du groupe de la France insoumise, Sophia Chikirou, Louis Boyard, Jérome Legavre et Nadège Abomangoli, se sont rendus sur place le 12 septembre en soutien.

Arrivés sur place, l’accueil est chaleureux, et bien plus encore, fraternel. Entre un café et une crêpe, installés dans ce campement improvisé, les ouvriers nous font part de leur lutte. 

280 salariés travaillaient sur ce site et ont perdu leur emploi en à peine quelques mois. Les ouvriers, les seuls à défendre l’intérêt général, celui d’une production nationale, sont alors sacrifiés au profit de la cupidité du patronat, sans foi ni loi. De fait, si l’on creuse un peu dans les magouilles, la réalité vous glacerait le sang. 

Des prétextes dépassant l’ordre du rationnel auraient poussé l’entreprise à délocaliser sa production en Turquie, alors que celle-ci, moins de trois ans auparavant, venait d’y investir 6 millions d’euros. Comment peuvent-ils justifier cela ? Selon la direction de MA France, leur raison viendrait des “difficultés structurelles de compétitivité handicapantes dans l’acquisition de nouveaux marchés” et du “contexte inflationniste impactant la rentabilité”. Voici deux arguments qui ont de quoi nous étonner.L’ordonnateur de MA France, qui n’est autre que Stellantis, a réalisé un chiffre d’affaires record de 189,5 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente. 

Par chance, l’ancien Ministre délégué à l’Industrie, Monsieur Roland Lescure, avait annoncé une conciliation entre la direction et les salariés. Dans ce cadre, les ouvriers se sont vu offrir la modeste somme de 15 000 euros chacun. Si quelques dizaines d’entre eux ont choisi sous la contrainte d’accepter cette offre indécente, une large majorité a décidé de se battre pour obtenir réparation. Ainsi, sont-ils plusieurs à se relayer, depuis le 16 avril, pour tenir le piquet de grève. Cette occupation permet d’éviter la délocalisation des machines et ainsi empêcher cette traversée vers l’est. Cela donne lieu, aussi, à la demande d’une prime plus conséquente ou d’un reclassement professionnel. Le tribunal de Montreuil se prononcera sur ces revendications le 2 octobre prochain. 

Pour le respect des ouvriers, la lutte continue !

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