Ma proposition de loi pour défiscaliser la pension alimentaire perçue et revaloriser l’Allocation de soutien familial (ASF) a été adoptée en commission mercredi 19 novembre. Elle peut changer des vies. Et pour que ces vies ne soient pas réduites à des chiffres, je veux partager ces témoignages essentiels.
Judith, en situation de handicap
En situation de handicap, au SMIC, Judith a dû mener une bataille judiciaire coûteuse pour obtenir une pension alimentaire. Parce que cette pension est fiscalisée et intégrée dans ses ressources, elle perd l’APL, la bourse du collège, un tarif de cantine abordable et l’accès au logement social.
Avec l’adoption de l’article 1, ses droits lui seraient enfin rendus.
Géraldine, infirmière
Géraldine, infirmière, élève seule sa fille de 20 ans. Avec 2 500 € nets et un loyer de 1 000 €, chaque euro compte. Les 200 € de pension, non revalorisés, sont intégrés à ses revenus. Ainsi, le montant d’impôt sur son revenu passe de 143 à 453 €. Avec l’adoption de l’article 1, plus de 300 € seraient rendus pour les besoins de son enfant.
Sarah, mère isolée bénéficiaire de l’ASF
Sarah est la mère isolée d’un garçon au collège, dont elle a la garde exclusive. Pour son fils, Sarah bénéficie de l’allocation de soutien familial différentielle, c’est-à-dire 84 euros de différence entre sa pension alimentaire et le montant de 199 euros de l’ASF. Avec l’adoption de l’article 3, cette allocation différentielle passerait à 141 €.
Niche parlementaire LFI, le 27 novembre
Et le 27 novembre, soyez nombreux à suivre la niche parlementaire de la France insoumise. Jusqu’à minuit pour changer la vie 🔥