Sophia Chikirou a pu pointer l’incapacité de l’Union européenne à proposer une réponse proportionnée à la résolution américaine mais aussi plus largement aux exigences qui sont partout relevées s’agissant de la transition écologique. La France n’est elle aussi pas à la hauteur en terme de mobilisation de nouveau fonds en faveur de la transition écologique quand le projet de loi industrie verte ne prévoit pas autre chose qu’un plan épargne avenir climat. Enfin comment expliquer vouloir développer et amplifier une coopération avec les États-Unis alors même qu’ils sont dans une stratégie et une position protectionnistes qui ne nous est pas favorable. L’Union européenne aurait tout intérêt à mettre en oeuvre des mesures pour se protéger.