Le 8mars, Sophia Chikirou annonce déposer une proposition de loi pour lutter contre les violences Obstétricales et Gynécologiques (VOG).
On vous explique pourquoi :
Il est temps que la France, au même titre que l’ONU et le Conseil de l’Europe, agisse pour reconnaître et combattre ces violences systémiques et genrées.
Depuis 2018, le Haut Comité à l’Égalité Femme/Hommes alerte sur l’urgence d’agir. Les recommandations des sociétés savantes sont trop souvent ignorées.
La loi doit permettre d’accélérer le changement de mentalités et de pratiques pour assurer la protection des femmes.
En lien avec le Collectif « Stop VOG », Sophia Chikirou a élaboré une loi pour :
- Reconnaître et sanctionner les violences obstétricales et gynécologiques
- Renforcer le droit des patients au consentement en précisant qu’aucun acte ne peut être réalisé sans « le consentement libre, éclairé et exprès»
- Reconnaître l’épisiotomie comme une mutilation et en limiter le recours
- Obliger le Conseil de l’ordre des médecins à transmettre au procureur de la république, systématiquement et sans délai, les plaintes pour VOG et VSS
- Rendre obligatoire la formation continue sur les Violences Obstétricales et Gynécologiques et les Violences Sexuelles et Sexistes
- Reconnaître le rôle des associations d’usagers et féministes comme lanceuses d’alerte