Le gouvernement s’inscrit pleinement dans le scénario défini par l’Agence de la transition écologique comme le « pari réparateur ». Traduction : on continue comme avant et on prie pour que la technologie nous sauve.
Ce texte n’est pas à la hauteur de l’urgence écologique. Les insoumis proposeront des amendements et présenteront un contre-projet permettant d’engager réellement la bifurcation écologique dont le pays a besoin.
« Pourquoi ne pas renforcer le mécanisme de contrôle des investissements étrangers dans l’Union européenne par des critères environnementaux » ? C’est la question posée en commission des affaires européennes par Sophia Chikirou au député macroniste Charles Sitzenstuhl, dont le rapport sur le projet de loi industrie verte ne propose aucune recommandation sur le plan … de l’écologie !
La députée de Paris lui suggère notamment de renforcer le mécanisme de filtrage des investissements étrangers entrant dans l’Union européenne en y ajoutant des critères environnementaux et sociaux. Le filtrage actuel se limite aux questions de sécurité notamment dans le cadre de la guerre en Ukraine. Il suffirait par exemple s’inspirer et renforcer ce qui se fait déjà dans les Hauts-de-France avec le « contrat d’engagement ». Simple question de volonté politique…